Quoi de plus excitant pour un breton, attaché à ses racines celtes, que de découvrir l’Écosse, ce grand frère qui a nourri notre imaginaire grâce à ces immortels coupeurs de têtes, ces valeureux guerriers barbares ou encore ces fantomatiques châteaux hantés.
Plus sérieusement, l’Écosse représente une étape incontournable et c’est avec une vraie émotion que je vous livre mes plus belles découvertes. Commençons de façon chronologique.
Premier chapitre de ce road feuilleton : Glasgow !
L’été écossais
Nous arrivons un lundi soir de début d’été au port de Plymouth, fraîchement débarqués et nous remontons d’une traite la route qui nous emmène vers le nord. Direction Glasgow. J’avais lu que cette ville au passé industriel n’avait rien d’excitant. Je la trouve plutôt chouette, avec ses vieilles et imposantes bâtisses en briques rouges, flanquées de leurs bow-windows qui semblent faire partie de l’architecture classique de cette Écosse du sud. Au hasard de rues, on peut admirer des frises réalisées sur les murs. Scènes de forêt, animaux…Je suis bluffée ! Quel talent. Glasgow est également réputée pour son dynamisme culturel et son avant-gardisme.
La chaleur est ailleurs !
Sur Cathédral Street, Une petite pluie fine s’abat, mais la température frisant les 12 degrés ne décourage pas les écossais qui ont, semble t-il, décrété que l’été s’était installé. Pour preuve, plusieurs jeunes filles arborent un short ou une robe, des nus-pieds, tandis que je remonte mon col et que je réprime un frisson.
En déambulant dans la quartier de market hall, la pluie a raison de notre curiosité. Nous nous engouffrons dans cette vaste galerie et c’est comme si nous rentrions dans une ruche. Si je trouvais les rues un peu vides, je comprends maintenant où sont passés les gens. 18 heures, les nombreux pubs, bars et restaurants sont bondés et l’écho de leurs rires et de leurs conversations est amplifié par les hautes colonnes et la toiture. C’est aussi surprenant qu’assourdissant. La température a subitement grimpé de plusieurs degrés. Cette deuxième vision des écossais me laisse supposer qu’ils sont certes peu frileux, mais surtout qu’ils aiment la convivialité. Leur rires tonitruants et leurs discussions animées traduisent à merveille la personnalité chaleureuse et joyeuse de ce peuple.
Viviane Fedieu Daniel