Très utile au quotidien, bien que détestée lorsqu’elle frôle notre peau, l’ortie n’a pas fini de nous surprendre ! La fibres d’ortie serait une magnifique alternative aux fibres coton ou synthétique. vrai ou faux ?
Non, Velcorex ne développe pas de vêtement en ortie
Un article récemment posté sur “mieux vivre autrement”, nommait une entreprise de l’est de la France, Velcorex, en lui attribuant une démarche active autour de cette fibre. Mais c’est sans doute un fake, car la dite entreprise que j’ai contactée m’a assuré ne pas produire de vêtements en ortie. Comme quoi, il faut toujours vérifier ses sources ! Bon, d’autres acteurs existent. Des stylistes, des entreprises investies dans la recherche de solutions alternatives réhabilitent cette plante. On trouve par exemple sur Natural Ethnic de très jolies créations.
Rivale du coton ?
L’ortie, à l’instar du lin et du chanvre, nécessite peu ou pas d’eau et surtout aucun engrais et pesticide. Ces fibres naturelles étaient couramment utilisées avant d’être détronnées par le coton. Mais le coton est une culture décriée aujourd’hui.
Pour autant, peut on envisager d’habiller tout le monde avec des orties, du lin ou du chanvre ? Personnellement, j’en rêve !
Petit bémol qui a son importance : les coûts de fabrication restent important. Il n’existe pas à ce jour de filière chanvre, ortie ou lin “bon marché”. “Avant de voir naître une production de masse de ces vêtements en ortie eco-friendly, il faut trouver des producteurs d’ortie et recréer les métiers de transformation de la plante en tissu.”
L’enfant prodige des jardins
Rappelons que cette “mauvaise herbe” est par ailleurs plébiscitée grâce à ses vertus médicinales. C’est en effet un reminéralisant qui apporte du fer, calcium, magnésium, potassium et phosphore. Elle agit contre les rhumatismes et l’arthrite, guérit de nombreux maux du quotidien.
Dans nos jardins, utilisée en mulch ou en purin , elle sert d’engrais pour fortifier la terre.
A quand des t-shirt brocéliande Spirit 100% ortie ?
Voilà un projet que j’aurai plaisir à mener. C’est sans doute un peu prématuré et il faudra compter encore avec le fameux coton. Les labels fair Wear et Ekotoex 100 sont pour l’instant les seuls remparts pour une gestion plus écologique et humaine de la filière. On garde le cap, en attendant d’être zéro défaut!